Jour 5 - 16/05/2024
Il est 7h30, j'ouvre les rideaux et profite une toute dernière fois de cette vue et de cette chambre. Le ciel est couvert mais la météo annonce grand soleil toute la journée.
Nous prenons un bon petit déjeuner au food court avec une bonne gaufre aux fraises (toujours sous cette petite couche de crème) et des pancakes aux pépites de chocolat accompagné de bacon (ouais c'est bizarre) pour Mathieu.
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Un dernier tour à la boutique de l'hôtel puis nous remontons à la chambre fermer nos valises.
Aurevoir chambre 7507. Snif.
Nous déposons nos valises à la bagagerie de l'accueil. Nous les récupèrerons ce soir.
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Aujourd'hui c'est double programme puisque Mathieu partira faire du shopping au Orlando International Premium Outlets situé vraiment pas loin du resort Universal, tandis que je serais avec Anthony à SeaWorld Orlando pour faire du roller coaster toute la journée.
Cette journée sera particulière pour moi car normalement, je dit bien normalement, je dois faire mon 200ème coaster ! En toute théorie je précise encore.
Nous prenons donc chacun notre Lyft. En route je passe devant l'énorme centre de convention d'Orlando qui accueille chaque année le plus gros salon de professionnels de parcs d'attractions du monde, l'IAAPA Expo.
Je retrouve Anthony sur le parking de SeaWorld. Je dirais même le magnifique parking de SeaWorld :
On voit que c'est un autre budget loin des standards de Universal.
Il est 9h30 et le soleil est déjà écrasant. Nous passons la sécurité et les tourniquets.
Nous profitons du photographe pour immortaliser ce moment devant le phare puis le logo du parc.
Anthony, en tant que bon passionné local dispose aussi du pass annuel de ce parc.
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En attendant l'ouverture des attractions à 10h nous nous positionnons devant la corde afin de nous diriger tout de suite vers Manta.
Manta est un flying coaster sur le thème des raies manta. Nous sommes donc suspendus, dos au rails et ventre vers le sol.
Mon seul point de comparaison est FLY à Phantasialand et autant vous dire que ça n'a vraiment rien à voir.
Durant toute la montée je n'appréhende qu'une chose : le pretzel loop. Une figure réputée pour être très intense et ne pas être agréable.
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Alors ?
J'ai adoré ! Je trouve le parcours varié et le pretzel loop n'est pas si intense que ça. En tout cas il ne m'a pas dérangé, alors que je déteste les G positifs trop forts. Tout est fluide, pas de vibration, pas de baffes un vrai régal.
Il y à quand même quelques points négatifs, les opérations sur ce coaster sont assez lentes, du coup on attends quand même un long moment, le ventre en bas à pendouiller dans nos harnais sur les freins finaux. J'ai une circulation sanguine comment dire ? Assez mal fichue ! Et mes tibias n'ont pas forcément appréciés rester aussi longtemps dans les maintiens de cheville. Résultat : une jolie tâche bleue !
En sortant nous récupérons nos sacs dans les casiers. Tiens parlons-en des casiers d'un autre temps. On aura mis 30minutes entre l'ouverture, Manta et la récupération de nos sacs.
Tout comme chez Universal, il est obligatoire de poser ses affaires dans un casier avant d'entrer dans une file d'attente. Ici le système est je trouve assez archaïque : vous devez d'abord vous enregistrer sur un écran qui pilote le casier et vous dit quel casier vous devez prendre. Sauf qu'il y à uniquement deux écrans, et quand il y à du monde vous devez attendre pour avoir accès à l'écran.
De plus une fois le casier libéré il faut penser à appuyer sur le bouton rouge dans le casier pour libérer la réservation, sinon vous ne pouvez pas prendre de casier à un autre endroit.
Dans un but d'optimisation, nous profitons d'être la matin pour faire l'une des deux attractions aquatique du parc. Vu qu'il va faire beau et surtout chaud, les visiteurs vont être nombreux à vouloir aller se rafraichir, donc on anticipe.
C'est ainsi que nous entrons dans la file de Journey to Atlantis. Il s'agit d'un water coaster Mack avec un parcours assez long et une partie dark ride.
Ca mouille ?
Oui juste comme il faut. Pour les passagers à l'avant en revanche c'est la douche, juste à cause d'un retour de vague lors d'une mini descente de même pas 1m.$
Concernant l'attraction en elle-même j'ai été très agréablement surpris. La partie dark ride est très belle et entretenue, les descentes sont fun et humides et la thématisation est bien dans l'ensemble.
Là encore il nous aura fallu 30min pour faire Atlantis et récupérer nos sacs.
On se dépêche donc pour aller faire la deuxième attraction aquatique et celle-là je l'attends avec impatience !
Il s'agit de Infinity Falls, un raft ride Intamin avec une immense descente.
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La file d'attente est déjà pleine. Heureusement, Anthony dispose là encore d'un coupe file comme pour Universal. Seulement ici c'est encore plus compliqué : il faut aller chercher un ticket au bureau du salon réservé aux pass.
Alors le salon on y est allé faire un petit tour et comment dire ... C'est une salle de cafétéria (murs blancs, plafond blanc), avec du mobilier de cafétéria, une TV qui diffuse les infos en continu et deux distributeurs de soda a volonté.
Ah oui j'oubliais ... la clim à fond, mais bon ai-je encore besoin de préciser. Bon dans les faits c'est toujours mieux que rien, on est d'accord. Mais je ne sais pas un petit effort de déco histoire de faire un lieu chaleureux, une petite plante je sais pas.
Donc nous récupérons le coupe file et tentons la même chose qu'à Universal : demander gentiment à la dame à l'entrée de la file pour me faire passer.
Alors là accrochez-vous, on arrive en même temps qu'un groupe de scolaire devant l'entrée de la file, il y à un truc qui ne passe pas avec le papier de la meneuse du groupe, en même temps beaucoup de visiteurs rentrent dans la file normale.
C'est un peu la cohue, ça bouchonne, on est tous serrés, les deux employées à l'entrée de la file ont un peu du mal à gérer tout ça, on montre le coupe file à une des deux qui ne le scanne même pas et nous fait rentrer tous les deux dans la file rapide sans rien nous demander.
Donc nous voilà dans Infinity Falls, attachés avec une ceinture prêts à affronté la grande chute et les rapides. Le parcours fait une taille convenable, les rapides sont bien remuants et très humides, les vagues rentrent dans l'embarcation en nous trempant sur toute la hauteur, c'est génial. Vient ensuite le moment de l'ascenseur puis de la grande descente finale. C'est très agréable, avec tout de même une belle vitesse, en revanche elle ne mouille pas, mais grâce au pont qui passe juste au-dessus vous n'échapperez quand même pas à quelques gouttes qui dégoulinent de celui-ci.
On sort de là vraiment trempé, on éssore nos t-shirt en rigolant des litres d'eau qui en sortent. Même avec le coupe file on aura mis 30minutes de l'entrée dans la file à la récupération de nos sacs.
Il est midi et nous sommes trempés, on va éviter d'aller manger maintenant sinon avec la clim on va être malade comme des chiens. On décide donc d'aller nous sécher sur le coaster familial de merde du parc qui réponds au doux nom de Super Grover's Box Car Derby. Il est situé dans la zone Sesame Street Land. Une très jolie zone bien thématisée.
Aucune attente, pas besoin de casier, +1 au compteur.
Nous sommes désormais secs ou presque, il fait toujours aussi chaud donc ça va vite. Nous allons manger dans le bâtiment situé à proximité de Infinity Falls (où se trouve aussi le salon des pass annuels). Le restaurant comptoir s'appelle le Waterway Grill. Il y à quelques tables à l'extérieur, ce qui est vraiment bien pour éviter la clim. Dans la file d'attente, un ex militaire nous raconte qu'il à vécu quelques temps en Allemagne et qu'il connait quelques mots en français. Qu'il a pas mal visité l'Europe et qu'il adore le rythme de vie que l'on a et le fait qu'on apprécie la vie plus que le busines.
Au menu aujourd'hui ça sera, tenders de poulet avec des frites ... Bon je crois qu'il va falloir que je fasse que salade les jours qui viennent.
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Pour digéré on se dit qu'on monterait bien faire la tour d'observation au milieu du parc. Elle est payante, pas de soucis pour nous. On arrive devant l'attraction et un panneau nous indique qu'il faut acheter nos tickets au bar d'à côté. On va au bar à côté, une longue file d'attente et personne au comptoir. On fait demi-tour, on a pas de temps à perdre il nous reste encore pas mal de grand huit à créditer.
Prenons de la hauteur, nous nous dirigeons vers Mako. Je dirait que c'est Silverstar sans défaut.
Il est haut comme il faut, pas une vibration, des airtimes bien comme je les aime. Manque juste un poil de punch sur la fin du parcours mais je l'adore. Aucune attente, embarquement presque immédiat.
C'est clairement mon coaster préféré car il regroupe tout ce que j'aime : hauteur, longs airtimes et confort.
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| C'est celui de droite, à gauche c'est juste après ! |
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On continue avec ce coin du parc pour aller faire Kraken. C'est une montagne russe avec des inversion mais le train n'à pas de plancher, vos pieds pendent au dessus du rail. Ne perdez pas vos chaussures.
C'est à partir de ce moment précis que ça va puer le caca.
Nous rentrons dans la file avec 20 minutes annoncées, nous en ferons 40 ! La faute à l'organisation et la nonchalance des opérateurs. Les 3 trains sont sortis, sauf qu'ils n'arrivent à lancer un train que toutes les 300 secondes. 5 minutes pour faire débarquer le train, embarquer les nouveaux visiteurs et vérifier les harnais. J'ai cru que je devenais fou (ce qui faisait sourire Anthony qui a l'habitude).
Tout ça pour au final ne pas franchement aimer ce ride. J'ai le même ressenti qu'en sortant de Dragon Khan à Port Aventura : ça baffe dans les changements de direction et c'est un poil trop chargé en G positifs.
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Il nous reste à ce moment 2 roller coaster à faire, mon compteur est à 198.
Symboliquement je voulais que ça tombe sur Pipeline, sauf qu'on se dit avec la chance qu'on vient d'avoir sur Kraken on va assurer le coup et faire Pipeline tout de suite. Pipeline est un prototype de coaster nouvelle génération qui nous fait parcourir le circuit debout et avec les pieds qui décollent sur les bosses.
Il n'y à qu'un seul train de sorti, là encore le temps est long entre des deux trains car le système de verrouillage des harnais est assez capricieux. Les opérateurs doivent passer un bracelet avec une puce devant un capteur pour valider la vérification, sauf que des fois ça marche pas...
On attendra 45minutes, on est devant la barrière pour embarquer, le train circule sur les rails et là j'entends le bruit. Ce bruit que je reconnais immédiatement : le bandage d'une roue est en train de se barrer. MERDE ! Un opérateur l'entends aussi, ils font tourner deux fois le train à vide, il n'y à aucun doute, il faut changer de train.
Heureusement l'autre train était prêt dans le garage. Après une bonne dizaine de minutes le voilà sur le quai. J'ai le sourire à ce moment là. Il n'aura pas duré longtemps ... personne n'arrive à savoir pourquoi, un défaut empêche le train de démarrer. Les opérateurs vérifient chaque harnais, rien n'y fait (le train est vide c'est pour le tour d'essai).
Après presque une heure j'étais dégouté, à la fois pour l'attente mais aussi pour cette machine que j'avais vraiment envie de tester, nous ne perdons pas plus de temps et sortons de la file.
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Il est 16h10, le parc ferme à 18h00. On file faire le dernier crédit : Ice Breaker.
On décide de s'avancer vers l'entrée de la file réservée aux coupe-file (comme on en a toujours un de valable) : personne pour vérifié. On arrive au bout de la file : personne ne vérifie le coupe-file. 😅
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Concernant Ice breaker, je n'en attentait rien et finalement j'ai adoré. Alors la quadruple propulsion je trouve ça tout de même un peu gadget, ça n'apporte rien à par du temps de ride à la limite. Par contre le parcours est sympa et les sensations sont bonnes. C'est beaucoup moins intense qu'on pourrait le penser vu de l'extérieur.
Mais il y à un énorme mais : les trains. J'ai de grandes jambes et ça a été un enfer, j'ai dû me mettre en tailleurs sur mon siège pour pouvoir fermer la barre, de plus il faut mettre une ceinture avant de descendre la barre. Un enfer !
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| Cette photo coupée en deux est dégueulasse ! |
Il est 16h49, mon compteur est à 199, le parc ferme dans une heure, on se dirige de nouveau vers Pipeline en espérant une ouverture. Plus on se rapproche, moins on voit de mouvement près de l'attraction, la déception grandie et avec elle la symbolique barre des 200. Nous passons devant l'entrée de la file fermée à16h59, au même moment un train vient d'être lancé à vide sur le parcours. Une lueur d'espoir ?
OUI !!! La file ouvre, nous passons là encore par la file coupe-file qui ne sert à rien et où personne ne vérifie, nous attendrons 20 minutes pour enfin monter dans ce train.
Ce coaster combine absolument tout ce que j'aime, c'est doux, aérien, les airtimes avec le corps entier qui se soulève et les pieds qui décollent du plancher sont incroyables. On a l'impression d'être un oiseau, léger comme l'air. Les figures s'enchainent d'une façon extrêmement naturelle.
Je veux ça sur notre continent, c'est vraiment trop bien.
C'est donc sur Pipeline que je franchis, non sans mal, cette barre symbolique des 200 roller coasters ridés.
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| Bon on ne voit pas bien le 200 sur la feuille. |
Il est 17h30 et histoire de continuer sur une lancée positive on retourne faire un tour de Mako que j'aime vraiment bien.
Encore une fois, l'embarquement sera immédiat, d'ailleurs c'est le seul ride où les opérateurs tiennent le rythme de la machine et c'est vraiment agréable.
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| Ouais ! un mec est venu se glisser entre nous ... nul ! |
Il est 17h50, on se dirige vers la sortie du parc, je passe par la boutique histoire de me ramener une casquette. Cette boutique est je crois l'une des plus affreuse que j'ai vu de ma vie. Je paie vite et je sors.
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Au final nous avons passé une excellente journée à SeaWorld avec les objectifs tenus. Finalement on a bien fait de ne pas faire la tour d'observation, pas de chance pour le temps perdu dans Kraken et Pipeline. On aura évité toute la journée les zones avec des animaux, je suis personnellement assez mal à l'aise avec les gros mammifères marin dans des baignoires. Le parc est en train petit à petit de changer, ça prend du temps mais le virage est pris.
Nous sortons du parc à 18h05 et nous disons aurevoir. Anthony va pouvoir rentrer chez lui se laver et se reposer, pour Mathieu et moi la journée est encore loin d'être terminée.
Je prends mon Uber direction notre hôtel pour récupérer les valises, et Mathieu. Je le retrouve assis sur un banc du hall, sous une montagne de sacs. Mais, mais, c'est quoi tout ça ? On avait dit "un peu" de shopping. Alors oui il s'est un peu emballé, mais vu qu'il m'a fait des cadeaux, je vais rester gentil. (ouais je suis faiblement achetable par mon mari)
C'est à 18h30 qu'il est temps de dire aurevoir à Universal pour de bon.
On monte dans notre Uber, le chauffeur très gentil galèrera un peu quand même à faire rentrer tous les sacs. Nous voilà parti vers notre nouvelle destination...
