Enfin la Floride ! Mai 2024 - J1 : It's a travel day !

Jour 1 - 12/05/2024

Il est 5h00, Grenoble s'éveille !

Nous, comment dire ? L'excitation du voyage nous a maintenu dans un sommeil très léger mais nous sommes tout de même en forme.

Nous sommes à la fois tellement heureux de pouvoir enfin commencer ce voyage et en même temps dans l'appréhension de la trèèèèès longue journée qui nous attends.

Nous avons déjà traversé l'atlantique mais là il s'agit de traverser l'océan puis de prendre un second vol.

Nous partons de notre chez nous à 6h15 comme prévu. C'est la mère de Mathieu qui nous conduira à la gare routière. Un dernier bisous avant de monter dans le bus puis c'est parti direction l'aéroport de Genève.

La gueule dans le pâté du matin.

Alors oui, pour voyager nous sommes toujours en survêtement - baskets et je vous conseille fortement de faire pareil. Premièrement pour le confort : passer 24h presque toujours assis et dans les mêmes fringues il faut être à l'aise. Deuxièmement pour passer la sécurité aux aéroports : pas de ceinture, pas de rivets métalliques, chaussures rapides à enlever et remettre, bref : efficacité.

Nous arrivons à l'heure prévue à l'aéroport International de Genève-Cointrin et nous nous insérons dans la file d'enregistrement de notre vol DELTA, et là nous sommes accueillis par un membre du personnel adorable, qui vérifie quelques points pour fluidifier l'enregistrement.

Je crois que juste cette personne en nous accueillant chaleureusement comme ça, nous a ravi pour tout le voyage. Nous passons donc à l'enregistrement, là encore une personne vraiment top et compétente qui nous explique très en détail comment récupérer la valise et la redéposer lors de notre correspondance. Car oui, lorsque vous avez une connexion dans un pays où il faut passer l'immigration, il faut récupérer sa valise et la réenregistrer pour le second vol. Si votre escale est en UE dans ce cas pas besoin, les valises suivent.

Nous enchainons directement avec la sécurité (aucun produit liquide dans notre bagage cabine, on met systématiquement ça dans le bagage en soute) puis passage par l'immigration avec des sas automatiques en scannant le passeport puis en regardant la caméra.

Ne reste qu'à attendre l'avion !

Une attente toujours avec le sourire.

On embarque à l'heure et découvrons lors de la fermeture des portes que l'avion est vide, quand je dis vide, on est à un peu plus d'un tiers de rempli (ou deux tiers de vide ...).

J'avais réservé deux sièges côté hublot (configuration 2-3-2) et le personnel de bord est venu nous dire que si on voulait, la rangée de 3 était à nous.

Ils nous on conseillé de nous mettre sur la rangée de 3, et on est plutôt du genre à suivre les conseils dans ce genre de situation, puis de toute façon il n'y à rien à voir par le hublot à part le bleu lumière. Nous voilà donc en direction de New York ... ou pas !

Pour une raison que l'on ignore complètement, l'avion à décollé avec 1h de retard ... j'avais prévu 4h à L'aéroport International de New-York JFK pour faire la connexion entre les deux vols car j'ai vu qu'il y avait régulièrement 2h d'attente à l'immigration, donc même avec 1h de retard je ne me fais pas de soucis.

La rangée rien que pour nous ... et notre bordel.

Le vol se passera parfaitement bien, même pas une micro turbulence, nous avons plutôt bien mangé et il restait même du rab ... autant vous dire que le personnel de bord était vraiment adorable mais là on s'est demandé comment on allait sortir de l'avion tellement ils nous proposaient de la bouffe toutes les 20minutes.

Pasta ! Juste la salade de quinoa qui n'était pas bonne.

D'ailleurs une des hôtesse, dès le début du vol est venu nous voir pour nous demander de ne parler que français avec elle car il fallait qu'elle "practice". Du coup entre deux snacks elle est venue papoter avec moi une dizaine de minutes, elle était trop contente car je l'avais bien complimenté. Résultat elle m'a amené un snack chocolaté pour me remercié.

Mais ... madame, je vais exploser là ! C'est là que je me dit qu'on a quand même bien fait de se mettre sur la rangée de 3 au milieu car on bénéficie de la place entre nous pour poser pleins d'affaires et comme il n'y à personne derrière nous, vraiment aucun scrupule pour s'allonger.

Un snack chaud et une sucrerie.

Durant ces quelques heures de vol j'ai pu regarder Wish (sans intérêt), LEGO (que je n'avais jamais vu) et Beetlejuice(que je n'avais pas revu depuis très longtemps).

On approche du but !

L'atterrissage se fait tellement en douceur qu'on a pas senti les trains toucher le tarmac. 

On regarde l'heure et nous avons au final 20min d'avance sur le planning. Ce vol était de loin le meilleur que j'ai fait de ma vie (et on était en éco).

On a une gueule éclatée.

J'allume mon téléphone, il capte bien le réseau américain, parfait ! (nous sommes chez Orange et on a pris l'option international pour 1 mois à 29€, flemme de racheter une carte sim etc ...)

Je lance l'application pour passer l'immigration avec l'application Mobile Passport Control (MPC), il nous demande de nous prendre un selfie une fois arrivés sur le sol américain, chose que l'on fait dans le couloir de l'aéroport pendant que les autre passagers filent vers l'immigration. Mathieu me dit que tout le monde nous passe devant et qu'on va attendre, mais je reste confiant qu'il faut faire ça. L'appli valide nos dossiers et on arrive dans ce grand hall d'immigration rempli de passagers. Nous prenons la file réservé MPC qui avance à vitesse folle. L'agent nous regarde et nous pose une seule question : la raison de notre voyage, et puis c'est bon (ils avaient déjà nos empreintes et notre photo). On a même pas mis 20min entre la sortie de l'avion et le passage de l'immigration (j'avais prévu 2h je crois qu'on est laaarge).

On arrive devant les tapis à baggages et nos valises nous attendaient, on se regarde en se disant qu'ils sont super rapides car on est sorti de l'avion il y à 20min. On récupère nos bagages, on suit les indications très précises données par le monsieur de l'enregistrement (mur violet, tapis à gauche, etc...). On redépose la valise et on repasse la sécurité (l'agent nous a remercié de notre efficacité du fait qu'on soit en survêt' et qu'on ait retiré nos chaussuresavant qu'il nous le demande). Nous voilà prêt pour le nouveau vol, dans le même terminal. Il nous reste donc 3 longues heure à attendre ...

On peut voir les building de Manhattan, là-bas au loin ...

Nous avons tout de même un objectif : trouver à manger ! Non on n'avait pas spécialement faim mais entre 19h00 et le petit déjeuner du lendemain il fallait qu'on mange sinon on aurait pas tenu. Bon, on est dans en aéroport, de plus aux US, trouver à manger c'est vraiment pas compliqué, en revanche faire un choix ... On optera pour une pita grecque vraiment bonne mais hors de prix.

Pour faire ce voyage j'ai ouvert un compte chez BoursoBank, tout est sans frais à condition de se servir de la carte au moins 1x par mois. Pour ce voyage je n'ai eu aucun frais. Je pense qu'ils se rattrapent sur le taux de change mais vraiment la carte à fonctionnée de partout et je n'ai pas eu de frais rajoutés aux transactions.

Après s'être sustentés et flâner dans, disons le franchement, ce moche aéroport, nous nous dirigeons vers la salle d'embarquement pour ce vol interne, tout au bout du terminal 4, vraiment la toute dernière porte. Et c'est là où nous, on commence à se régaler et à tâter du boubourse américain. Déjà sachez que pour un vol vers la Floride, la moyenne d'âge est très élevée ! Entre le club des granny tricoteuses et celui de bridge on est dans le cliché le plus total. Mais attention ! Vient le moment où le monsieur qui va nous faire embarquer arrive avec plein de fleurs dans ses bras ... car oui aujourd'hui, c'est la fête des mère ! Une phrase : qui est maman dans la salle ? Un raz de marée de p'tites mamies déboulent sur le monsieur. On était proche du mouvement de foule, si le mouvement avait été plus rapide ... ça reste des mamies. On retrouve les autres clichés : la femme tatouées de partout qui vient de sortir de prison, le hipster avec son bonnet (ça existe encore ?), le groupe d'un enterrement de vie de jeune fille, tante Frida et Silvia Fine ... Un régal.

C'est reparti pour le second vol.

Le second vol de 3h se passera très bien mis à part que c'était plein et quelques légères turbulences mais en longeant la côte c'est plutôt normal d'en avoir. Nous atterrissons enfin en Floride avec encore 20min d'avance. (c'est toujours ça de gagner sur notre nuit)

La côte floridienne de nuit.

Il est environ 22h15 heure locale, nous sortons de l'avion. Vient alors le moment de faire la première attraction du voyage. Ceux qui lisent des TR ou ont voyagé à Orlando savent. Il s'agit dur airtrain qui relie le terminal au hall central de l'aéroport.

On voit rien dehors il fait nuit, donc vous avez nos têtes.

Nous récupérons la valise qui, encore, nous attendaient sur le tapis. Ils sont d'une efficacité aux US pour sortir les valises et les mettre sur le tapis c'est incroyable. Et enfin nous y sommes, là, dans ce hall que j'ai vu 1000 fois dans des centaines de TR ! Cette fois c'est pour de vrai, on est à Orlando ! Pince moi stp !

ORLANDOOOOOOOO !

Arrive le moment de découvrir le fonctionnement de Uber (on comparera chaque fois entre Uber et Lyft). J'avais déjà tout préparé l'appli en France (profil, carte de paiement, etc...) il n'y avait qu'à se lancer.

Nous passons la porte pour sortir sur les quais de "pick-up", et là, il y à d'un coup une bouffée de chaleur incroyable, on se regarde et on se tape un bon fou rire en se demandant si on va s'habituer ou si on va morfler. On se dirige vers le numéro de quai indiqué par l'application et on attendra ... 1 minute que notre voiture arrive. On visualise en direct la position de la voiture sur l'application. Clairement Uber/Lyft c'est très simple et très bien fait, on ne peut vraiment pas se planter et on sera toujours tombé sur des chauffeurs très professionnels mais aucun nous aura adressé la parole durant les trajets hormis les formules de politesses.

Après environ 20min de route sur les très larges autoroutes américaines, nous arrivons à notre hôtel pour les 4 nuits à venir : Universal's Cabana Bay Beach Resort. Mes yeux brillent et regardent dans tous les sens, Mathieu lui est fatigué mais est content d'être ici.

Presque la fin de cette longue journée.

Nous arrivons devant le check-in, et après les classiques vérifications de passeports viennent les explications, la dame dessine des flèches sur le plan papier de l'hôtel pour nous indiquer le chemin, puis entoure notre bâtiment ... Je bouillonne de joie à l'intérieur, Mathieu se demande pourquoi je lui écrase la main ! J'ai réservé une chambre standard, vraiment la plus basique proposée, même pas option vue piscine, ma plus grosse crainte était qu'on se retrouve en rez-de-chaussée avec vue sur le parking. Donc imaginez ma tête quand je vois ça :

Le plan de l'hôtel, avec notre bâtiment en bas à gauche.

On se retrouve donc dans l'une des tours situées face à Volcano Bay. A ce moment là je sais qu'on ne peut pas être au rez de chaussée donc je suis hyper heureux. Maintenant j'en attends pas plus, je me doute bien qu'on aura pas la vue sur le parc étant donnée que c'est les chambres les plus chers, mais pour le savoir il faut y aller.

Nous traversons l'hôtel en longeant la belle lazy river, toujours dans la chaleur floridienne, on monte dans notre tour, floor 5 (4e étage), et là on découvre la vue. C'est dingue !

Alors oui on est pas face à Volcano Bay, on a vue sur la zone d'entrée du parc, mais on arrive à voir un morceau de la grande piscine et surtout on a une vue sur Orlando juste incroyable.

Ca rend moins bien en photo qu'en vrai.

Concernant la chambre en elle-même, elle est vraiment très bien et très spacieuse. Très propre, pas un bruit, on aime bien la déco et le thème de l'hôtel donc on s'y sent bien. La salle de bain est grande, on avait oublié la forme des WC américains et ce pommeau de douche fixé au mur. Par contre c'est la première fois qu'on a ce type de robinet pour la douche et je me pose pas mal de question : pourquoi il n'y à qu'un seul robinet ? Je mettrais quelques minutes à comprendre qu'on ne peut pas régler la pression de l'eau. Un tour de robinet pour allumer l'eau puis plus on veut chaud, plus on tourne et voilà, c'est tout. La douche à ce moment là est vraiment agréable.

Il est 23h45, et avec presque 1h d'avance sur ce que j'avais programmé, c'est extinction des feux après une journée de presque 25 heures.

La suite, c'est par ici !